Mélenchon a raison au sujet de la menace à la France des institutions démocratiques de la lutte contre la BCE

Manifestation contre le traité TSCG

Sur son blog, Arthur Goldhammer s’est montré très critique  de Jean-Luc Mélenchon comme l’homme qui voit les établissements des Union Européenne comme une « Une force étrangère qui menace de submerger la souveraineté française et de transformer la vie française contre la volonté des Français. » (Traduction très fragile par moi avec l’aide de Google Translate). C’est peut-être une bonne façon de comprendre le point de vue de Mélenchon, mais pour moi, je pense que Mélenchon est juste sur la question de l’Europe.  En particulier, la gravité du coup de force par Mario Draghi n’a pas encore été pleinement apprécié par ceux qui sont simplement à évaluer l’efficacité de son nouveau programme d’obligations d’achat de nouveaux sans tenir compte de l’implication très importante de cette action pour la démocratie européenne.

Dans un commentaire important publié dans Der Spiegel sur le programme d’achat d’obligations et à ses implications pour la démocratie en Europe, Armin Mahler observe même si la BCE ne dispose pas d’une autorité légitime démocratiquement dérivée du consentement du peuple :    « … Il a pris sur lui de prendre la décision la plus importante et peut-être mémorable dans l’histoire de l’union monétaire : défense de l’euro à tout prix. »  Il ne veut pas sauver les PIIGS autant que de contraindre leurs gouvernements démocratiquement élus d’adopter sa foi séculaire du néolibéralisme.  Pour Mahler, la conclusion est inévitable : «Mario Draghi est l’homme le plus puissant d’Europe, sans se laisser décourager par les tribunaux ou les parlements. L’euro peut-être irréversible, mais il semble que la démocratie n’est pas.»

C’est vraiment comme près d’un coup d’État que la France a été depuis 1961. La combinaison des institutions de l’UE indépendante se pencha sur la promotion de néolibéralisme et de l’intransigeance allemande a été dévastatrice pour la démocratie européenne. Les eurocrates ont déjà organisé deux coups d’État contre les dirigeants démocratiquement élus des États membres et de leur intention de ne tolérer aucune résistance démocratique. Aujourd’hui, c’est la Grèce et l’Italie. Il semblerait que Espagne pourrait bientôt tomber au rouleau compresseur néolibéral. Qui sera le prochain après l’Espagne ? Si Hollande est condamnée à faire des réformes néolibérales, peut-il se battre ou se soumettre ? Sait-il même voir ce qui est en jeu ? Quelles cartes jouera-t-il ?

C’est le moment de Hollande. Hollande est actuellement à l’essai comme De Gaulle a été testé en 1961. Il doit agir de manière décisive pour soutenir la démocratie en Europe, De Gaulle a agi de manière décisive à mettre bas le Putsch des généraux .   Mélenchon a tort sur beaucoup de choses, mais je suis totalement d’accord avec lui sur la nécessité de soutenir la République française en cette période de crise.

Mario Draghi est un tyran !

(© European Central Bank/Andreas Böttcher)

 

Le blogueur américain Matt Yglesias accuse Mario Draghi d’un coup de force massive, essentiellement sa mise eu place comme un tyran (quoique mineur) :

What the ECB is doing, in essence, is setting itself up as the shadow government of Italy, Spain, Portugal, and perhaps Ireland. If the governments of those countries do what Draghi wants, Draghi will provide them with generous subsidy. If the governments of those countries don’t do what Draghi wants, he’ll use a monetary laser to destroy their budgets. Fear will keep the peripheral states in line.

Je pense que Matt Yglesias est juste. Ce n’est pas à distance une fonction légitime d’une banque centrale. Absolument pas ! S’il ne peut imprimer de l’argent pour sauver ces pays et faire partie du mandat de la banque alors qu’il est obligé de le faire indépendamment du fait qu’ils se soumettent à lui politiquement. L’état actuel des choses, Draghi est en effet un tyran.

Pourquoi cette prise du pouvoir était accueillie par un bâillement collectif? Peut-être que nous avons tous encore à subir les effets des vacances. Mais peut-être aussi cela dépend du bœuf qui est encorné.  La plupart des élites européennes sont largement d’accord avec les choses Draghi exige des PIIGS en ​​échange de son soutien et ne lui demande pas de réformes de toute nature provenant, par exemple, de l’Allemagne.

Mais cela ne tient pas plus la question, plus essentielle de savoir si les institutions de l’Union européenne doivent fonctionner comme des institutions politiquement neutres, en respectant le choix démocratique qui est arrivé à des pays membres ou si elles peuvent anti-démocratiquement imposer les choix personnels politiques des dirigeants de ces institutions sur les peuples d’Europe. En bref, si les chefs d’institutions comme la BCE sont les serviteurs du peuple ou de leurs maîtres. Cela devrait être un souci pour tout le monde qui s’inquiète de la démocratie, peu importe si une action donnée par une institution comme la BCE est favorable à leur propre agenda politique ou non.

Si l’on ne le pense pas, il faut considérer une petite « expérience de pensée ». Disons que Hollande décide d’utiliser tous les bits de l’influence et de la puissance que la France domine encore d’avoir Jean-Luc Mélenchon remplacer Mario Draghi à la tête de la BCE. Toutes les nations de la zone euro devraient alors adopter les solutions radicales de Mélenchon et de renoncer à l’idéologie du néolibéralisme ou il pourrait déstabiliser leur économie. Alors écoutons ce que les eurocrates et les élites confortables pensent que l’indépendance de la banque centrale signifie que les banques centrales peuvent exiger la soumission à leurs préférences personnelles politiques que le prix d’avoir une banque centrale efficace.

Et pourtant, une fois encore, nous voyons qu’il sera nécessaire de choisir entre la démocratie ou l’euro. Malheureusement, les élites semblent être le choix pour sauver l’euro. Et si les gens ne font pas bientôt entendre leur voix pour la démocratie, il sera trop tard et tout ce que  l’Europe a acquis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale serra perdues.

Monti poser la question : Quelle sera la réponse de Mme Merkel ?

El presidente del Gobierno, Mariano Rajoy, la canciller de la República Federal de Alemania, Angela Merkel, el presidente de la República Francesa, François Hollande, y el presidente del Consejo de Ministros de Italia, Mario Monti, durante la reunión que han mantenido en Roma. Villa Madama, Roma (Italia) - 22/06/2012

Sur son blog, Arthur Goldhammer observe la demande de l’Italie d’assurances pour l’Europe et il demande « qui parle pour l’Europe ». Je pense à ce moment c’est Angela Merkel qui doit parler pour l’Europe. Merkel doit parler pour l’Europe parce que l’Allemagne semble avoir assumé la responsabilité pour l’avenir de l’Europe. Certainement, elle tient la barre de l’Europe politique tout le temps. Les erreurs de jugement qui ont apporté l’Europe au bord de l’abîme où en grande partie ceux de Merkel et l’Allemagne. L’engagement inébranlable de l’Allemagne « à l’austérité expansionniste » (au moment où il est devenu clair que l’austérité conduisait l’économie de l’Europe dans un fossé) et son incapacité de reconnaître que l’échec de la BCE pour fonctionner comme une banque centrale normale sont les deux facteurs critiques qui ont conduit cette crise depuis le début.

Comme je dis,  Merkel est le responsable pour le désastre imminent. Elle se tâter et hésite pour prendre quelque décision. Pas une seule chose n’a-t-elle décidé ?   Et son manque de volonté à changer de cap après qu’il soit devenu clair que l’Europe se dirigeait vers les écueils c’est de la folie elle-même. Cela dit, les problèmes vont bien au-delà de Merkel. L’échec de l’élite politique et économique allemande est tout simplement stupéfiant ! Ces gens sont de plus en plus détachés de la réalité.   D’abord, ils prétendent qu’il n’y a pas de écueil. Ensuite, il y avait une série de plans stupides pour éviter les écueils, mais sans changer de cap. Alors, naturellement, rien n’est amélioré parce que nous sommes toujours dans la course pour les roches. Enfin, nous entendrons le vice-chancelier d’Allemagne M. Philipp Röesler—un homme qui doit sûrement être le roi des imbéciles qui se bercent d’auto-illusion— qu’il ne craint pas les écueils apparemment parce qu’il pense que le navire de l’économie allemande est indestructible. Une grande partie, on ne peut que les supposer, comme le Titanic était insubmersible.

L’homme le plus inutile en Europe parle, mais ne dit encore rien.

Mario Draghi donne un discoure à Londres et prouve, une fois de plus qu’il est sans doute le plus inutile et peut-être l’homme le plus paumé en Europe. Il dit qu’il est prêt à faire « tout ce qu’il faut faire » pour sauver l’euro

Big deal ! Draghi est toujours prêt à agir, mais ne le fait jamais. Draghi pourrait mettre un terme à la crise de l’euro en ce moment. Il dispose d’une offre illimitée d’euros et pourrait sauver l’Italie et l’Espagne, en agissant en tant que prêteur de dernier recours (ce qui ferait baisser les coûts d’emprunt). Pourquoi pas ?  Combien pire doivent être les choses avant qu’il faille agir ?

D’ailleurs, il est également utile de rappeler que la médecine qui guérit dans les premiers stades d’une maladie ne peut pas être efficace après un certain point. Draghi peut être confiant en sa capacité à attendre la dernière minute, mais, pour ma part, je ne partage pas sa foi en ses capacités. Le temps d’agir est maintenant.

L’Allemagne menacés de perdre son triple A:Merkel va tenir compte de avertissement ?

Bundesbank © Regis Bossu/Sygma/Corbis

 

L’action d’aujourd’hui par Moody est un nouveau rappel, s’il en était besoin, que l’Allemagne n’est pas à l’abri de la crise de l’euro. La crise commence à atteindre l’Allemagne et les autres pays nordiques dans la zone euro. Moody’s est s’inquiète sur les effets d’une longue période de chute de la demande commence à se faire sentir dans l’Allemagne et que la crainte de « contagion euro » et l’apocalypse susceptible de l’accompagner à devenir « plus rationnelle »  considérant particulièrement ce qui semble être la croyance illusoire en Allemagne qu’elle ne peut tout simplement pas sortir de la crise. Je crois que c’est le sens de l’action Moody et de leur forte critique de la « réponse politique réactive et graduelle » par les dirigeants européens (Traduction par moi avec l’aide de Google Traduction). L’incapacité à prendre de l’avance de la crise et de mettre des plans clairs et réalistes à l’action signifie qu’il n’y a tout simplement rien de plus que n’importe qui peut dire qui sera calmera les marchés depuis plus de quelques jours.

Les Allemands doivent comprendre qu’il ne peut pas y avoir une île de sécurité dans une mer de feu. L’incendie ne distingue pas. Il brule les plus économes et  les très dépensiers également.   L’incendie consumera tout.  C’est l’avertissement de Moody. L’Europe est être trempée d’essence et les dirigeants jouent toujours joués avec le quand ils doivent commencer sérieusement à nettoyer le gâchis qu’ils ont fait.

Plus de douleur pour les Espagnols

 

Rajoy annonce aux députés de nouvelles mesures d'austérité (Reuters)

Les choses en Espagne vont empirer. Le premier ministre Mariano Rajoy annonce aujourd’hui une nouvelle proposition d’austérité (apparemment parce qu’elle est nécessaire pour quelqu’un d’autre que les banksters à payer pour le don récent de l’argent gratuit de plus aux banques espagnoles). Il propose :

Madrid remplit sa part du marché. En échange d’un assouplissement de l’objectif deréduction de son déficit et d’un plan d’aide de 100 milliards d’euros pour ses banques accordé par Bruxelles, le gouvernement espagnol doit redoubler d’efforts en matière budgétaire. Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol, a ainsi annoncé devant les députés, mercredi, lors d’un discours solennel, un nouveau dispositif de rigueur.

Mesure symbolique et réclamée par la Commission européenne et le FMI, la TVA passera de 18% à 21%, alors que le gouvernement s’est longtemps refusé à prendre une telle décision. Sur les produits de première nécessité, comme les denrées alimentaires de base, la TVA sera maintenue à 4%. Sur certains produits, la TVA réduite augmentera de 8% à 10% a précisé le chef du gouvernement.

Les choses en Espagne vont empirer. Le premier ministre Mariano Rajoy annonce aujourd’hui une nouvelle proposition d’austérité (apparemment parce qu’elle est nécessaire pour quelqu’un d’autre que les banksters à payer pour le don récent de l’argent gratuit de plus aux banques espagnoles). Il propose :

Comment sera la réduction du plomb revenu des personnes à la demande accrue nécessaire pour aider l’Espagne à sortir de cette récession? Des impôts plus élevés seront les biens et services nuiront à l’économie. Une baisse des revenus et une hausse du chômage vent réduire la demande plus loin et rendre la vie des Espagnols encore pire. En effet, plusieurs études importantes par le FMI et la Deutsche Bank ont démontré que l’austérité a eu un effet dévastateur sur toutes les économies de la zone euro.

Mais pourquoi ? C’est facile ! Les banksters riches et la classe politique pensent que la souffrance des autres gens est un bien moral sans mélange. Ce qui prouve hors de tout doute que nos dirigeants ne sont pas seulement des clowns, ils sont des clowns malins.

Addendum (jeudi 12 juillet 2012)

Ce matin, je reçois le dit courrier électronique qui pose cette question : Si vous êtes si intelligent, alors quelle est votre solution? Il est vrai que je ne suis pas la plus grande intelligent, mais je suis prêt à écouter les autres qui sont plus intelligents que moi. Par exemple, je vous recommande le nouveau livre de Paul Krugman.  En outre, la Banque ING (à peine une poignée de communistes) a un rapport important que les documents et justificatifs pour l’ensemble de mes objections à l’austérité et celle-ci propose cinq solutions (lien vers PDF en anglais)

Le feu la prochaine fois (The fire next time)

L’histoire du monde est aussi la somme de ce qui aurait pu être évité.

Konrad Adenauer

Dieu donna à Noé le signe arc-en-ciel, plus d’eau le feu la prochaine fois
(God gave Noah the rainbow sign, no more water the fire next time)

Les mots de la Negro spiritual « Mary ne pleure pas »

Angela Merkel et l’Allemagne. L’austérité et plus d’austérité, jusqu’à ce que rien ne soit laissé des sociétés européennes que nous connaissons. Il y aura des décennies d’une dépression économique catastrophique. Le chômage de masse. Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Irlande et peut-être même la France subiront des décennies d’une austérité effroyable meurtrière de sorte que les banquiers allemands seront sauvés. Il y aura un cycle meurtrier de la dette, l’austérité et la déflation. Les filets de sécurité sociale de tous les pays européens seront détruits. Des millions descendront dans l’abîme et les vieux ressentiments seront ravivés, les vieilles haines relancées, ne brûlant jamais plus chaud jusqu’à ce que l’Europe une fois de plus se déchire. C’est ainsi que le rêve de Konrad Adenauer meurt. Le rêve d’une Europe en paix avec elle-même sera assassiné pour sauver les banquiers de l’Allemagne. Tout ce que l’Europe a construit et réalisé dans les décennies depuis la guerre sera sacrifié pour sauver les banquiers.

Je pense que peut-être même le technocrate Mario Monti commence à voir qu’il en est ainsi, il commence à voir les conséquences terribles de la politique malavisée de l’austérité. Dans une interview importante avec l’émission de télévision américaine le « Newshour » il a reconnu que la crise a rouvert de vieilles blessures et renouvelé les vieux ressentiments : « et il est très, très important que nous prenions tout cela avec une grande attention afin d’éviter que quelque chose qui a été censé être le point culminant de la construction européenne — à savoir, la monnaie unique — se révèle être, par le biais psychologique des effets négatifs, un facteur de désintégration de l’Europe » (traduction très hésitant par moi avec l’aide de Google Translate)

Qu’est-ce que cela veut dire ? Voici l’évaluation des Steve Clemons, le journaliste et commentateur américain « L’Europe ne peut pas se désintégrer demain — et l’euro pourrait en quelque sorte grincer par un accord européen à deux vitesses, mais les profondes divisions entre les citoyens qui sont maintenant étranglés sous les perspectives à long terme, le fardeau de la dette imposée et la perte de la souveraineté aux banquiers allemands et aux financiers pourrait avoir l’impact d’un Traité de Versailles du 21e siècle qui dissout les liens qui ont liés ensemble la région  fracturée.» (une autre traduction très hésitante par moi avec l’aide de Google Translate)

C’est sans doute une référence oblique à la montée d’un certain petit caporal allemand qui devait d’avoir un effet profondément désastreux sur l’Europe et, en effet, le monde entier. Un point de vue similaire est fait par Martin Wolf dans le Financial Times, quand il souligne que l’arrivée des nazis au pouvoir seulement en 1933 en raison de la spirale déflationniste due à la politique allemande de «l’austérité catastrophique».   (Traduction très fragile par moi avec l’aide de Google Translate).  Les banquiers de l’Allemagne seront sauvés. Tout le monde va en souffrir. Ce sera la fin de l’Europe.

Une histoire est racontée par l’ancien secrétaire d’État américain, Henry Kissinger, à propos d’une conversation qu’il a eue avec le Général de Gaulle sur la façon dont la revitalisation de l’Allemagne pourrait être empêchée de dominer une nouvelle  Europe. Réponse de De Gaulle était simple: « Par la guerre ». Espérons que cela ne vient pas à ce que, bien que si nous continuons à répéter les mêmes erreurs qui ont provoqué la plus grande catastrophe humaine dans l’histoire moderne que l’avenir pourrait être impossible d’éviter — une pensée qui peut-être se lève maintenant dans même ave le grand technocrate Mario Monti. Il se pourrait que le prix pour sauver les banquiers de l’Allemagne soit celui du feu, la prochaine fois.

L’histoire de l’Europe se répète. Je crains que cela finisse mal.

« Qui dois-je appeler si je veux appeler l’Europe »

Henry Kissinger, Ancien Secrétaire d’État des États-Unis

Je suis assez certain que l’UE a juste répondu à la fameuse question de Henry Kissinger : « Qui dois-je appeler si je veux appeler l’Europe ».  La question a maintenant été résolue. M. Kissinger appelait Angela Merkel.

Une victoire étonnante et totale pour Merkel. Les banquiers d’Allemagne doivent être les plus heureux des hommes sur la planète. Les questions évidentes sont:

  • Est-ce que possible pour L’Allemagne de consolider la réussite d’aujourd’hui et de calmer ce que je prédis sera immense colère et un fort ressentiment dans le pays sur lequel plusieurs décennies d’austérité brutale ont été forcé? Est-ce que les gouvernements fantoches installés en Grèce et en Italie survivront une fois que l’avenir terrible de ces pays commence à devenir clair? De même, les autres dirigeants seront en mesure de ratifier à travers leurs parlements une fois qu’il devient clair que le peuple de ces pays devra payer un prix immense à la souffrance et la perte de souveraineté nationale à rester dans l’UE dominée par l’Allemagne?
  • Enfin, on a attendu pour la fin de Merkel pour lui faire déplacer ou sommes-nous déjà dépassé le point de non-retour et tout ce qui reste est une vague de l’effondrement économique et le chaos politique ?

À mon avis, il est possible que les événements d’aujourd’hui conduisent à la désintégration de l’Union européenne. Je prévois des substantiels civils dans le pays forcés d’endurer l’austérité.  Aussi,  la montée de nombreux partis d’extrême droite dans un proche avenir.  Il y aura un ressentiment dans ces pays où les gens ne veulent ne pas renoncer à leur souveraineté à l’Allemagne ou à des technocrates sans visage de Bruxelles.

 

Est-ce un piège d’or ou d’une occasion en or?

Arthur Goldhammer fait un lien à une entrevue avec François Baroin de l’UMP dans Le Monde où il argue du fait que le PS a été emprisonnée par « la règle d’or ». Le raisonnement de Baroin (comme récapitulé par Goldhammer) est que parce que la gauche (qui commande maintenant le sénat) sera forcée de voter sur les amendements proposés de budget équilibré à le constitution. Il est clair Baroin pense que Sarkozy est le dans le siège de conducteurs—comme on dit—parce que l’un ou l’autre dans le PS partagera la responsabilité de ce qui est sûr d’être une action massivement impopulaire ou, l’accord avec l’Allemagne échouera, donc Sarkozy peut blâmer n’importe quelle conséquence défavorable sur la tactique d’obstruction du PS.  Mais, je pense que Baroin a pu avoir surestimé la position de l’UMP. Oui, Sakozy se sent probablement assez suffisant en ce moment parce que la gauche est confrontée à un choix entre deux extrémités également inacceptables. Mais je pense également que la proposition de Merkel-Sarkozy est à la fois une ouverture et un danger pour Hollande. Je suis d’accord avec le point de M. Goldhammer’s que c’est le moment pour que Hollande montre aux électeurs de la France sa puissance (s’il se peut qu’il en a).

J’irais plus loin : Hollande doit indiquer que c’était mal que les intérêts des travailleurs et de la classe moyenne ont été ignorés quand Sarkozy et Merkel « ont négocié » au sujet de l’avenir de l’Europe.

Et pourquoi en étaient-ils exclus : parce que l’UMP ne s’inquiète pas vraiment de ces groupes.  Je crois qu’il serait légitime de dire que l’UMP est maintenant le parti des banquiers, des oligarques et des Eurocrates sans visage de Bruxelles, et cetera.   C’est le PS qui représentera les travailleurs et les classes moyennes. Hollande doit expliquer que, naturellement, le PS veut sauver l’Europe, mais pas au prix de trahir les travailleurs et pas si elle signifie détruire les classes moyennes.

Laissez Sarkozy représenter les banquiers, les technocrates et les Allemands. Le PS représentera les travailleurs et la classe moyenne de la France contre les banquiers, contre Bruxelles et contre l’Allemagne. C’est ce que je pense qu’il faut dire maintenant s’il est d’avoir le moindre espoir de gagner.

Cela pourrait être son moment déterminant, la chance d’une vie. Comme on dit en Amérique « Il a besoin d’aller grand ! »

Où est la fée confidence ? Où, oh où est elle ?

Où est la fée confidence ?   Elle n’est pas en Irlande.  C’est certain.  Nous apprenons aujourd’hui l’activité économique en Irlande est mauvaise et les présages pour l’avenir sont pires:

Ireland’s tax revenues fell behind target by around half a billion euros in the 11 months to November, data showed on Friday, underlining the growing challenge facing the government as it seeks to shrink its budget deficit.

Quelle surprise!  Et pourtant,  nos dirigeants semblent être choqués d’apprendre que leur politique ait  détruit l’économie irlandaise et que l’austérité imprudente ait entraîné la destruction de l’économie irlandaise et une réduction des recettes fiscales là.

Qu’est-ce qu’ils pensent qui se passerait si l’on impose l’austérité à un moment comme celui-ci? C’est la conséquence sans surprise d’une décision principale qui est totalement dépendant de la fée confidencecrée un désastre total. Nous sommes gouvernés par des clowns vrais.