Quelle est l’explication pour les radotages du Président Hollande sur les crises euro ? Par exemple, ils soumettent le traité Merkozy sans changement (bien que engager des renégociations a été la seule substantive promesse qu’il a faite aux Français pendant l’élection). Mais maintenant, il parle contre l’austérité, en faveur des politiques économiques pour la croissance de l’économie et il renonce à Angela Merkel et à toutes ses œuvres. Pourtant, il faut se demander, quel est le point de faire ces critiques après que le traité a déjà été présenté sans aucune modification ?
Je pense que c’est maintenant clair, il y a un consensus non-dits parmi les élites européennes à suivi le conseil de Andrew Mellon et permettra à cette dépression de se liquider. Ce que nous voyons aujourd’hui sont des ajustements mineurs pour le rendre plus facile pour sauver les banques et les banquiers. Mais, il n’y aura rien de plus à faire pour aider les gens. Rein.
Alors, dans ce contexte, le discours bavassant de Président Hollande commence avoir plus logique. Il sait qu’il est décidé de permettre la dépression de suivre son cours. Les économies de l’Europe finiront par toucher le fond et si la reprise va commencer. La plupart des peuples de l’Europe souffriront probablement pour quelques années de plus (bien que les Grecs et les Espagnols vont surement souffrir pendant des décennies à venir et c’est s’ils ont de la chance !). Inutile de dire que, Hollande comprend parfaitement qu’un tel avenir n’est pas du goût de la majorité des Français (et surtout pour les électeurs du PS). Donc, il jette les os avec un occasionnel geste de défi.
Donc, c’est à dire, la « pourriture » sera purgée et les choses vont s’améliorer un peu pour les travailleurs et les classes moyennes. Pour être sûr, les économies de l’Europe seront anéanties. L’État-providence sera démantelé. La vie de millions innombrables sera changée à jamais et pour le pire. Les familles vont souffrir. Nombreux sont ceux qui tombent de la classe moyenne confortable dans la misère. Pour certains, leur pauvreté sera telle qu’on ne l’a pas vu en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Alors, où en sommes-nous ? Je ne sais pas vraiment. C’est la même notre face aux États-Unis d’Amérique pendant l’ « âge doré », à savoir ce sera les superriches renonçant leur détermination à écraser le peuple ou liquidera-t-il tout et forcera les gens à accepter leur credo néolibéral ? Peut-être sommes-nous dans une société prérévolutionnaire? Dans ce cas, la seule question à la prochaine guerre de tous contre tous est de savoir qui va liquider qui.