
Sur son blog excellent « French Politics, » Art Goldhammer a un certain commentaire perspicace de la réaction bizarrement détachée de François Hollande à la révolte croissante dans son parti et aussi à la crise économique continue. Cela vaut bien la peine de le lire. Mais il attire aussi l’attention à un appel remarquable à l’unité du Parti socialiste par Jean-Christophe Cambadélis à qui je voudrais brièvement répondre.
Goldhammer observe comme il est plus facile d’être uni en opposition et comme il est très difficile d’aplanir les différences d’un gouvernement Socialiste qui enjambe un si large paysage politique. Ceci semble particulièrement vrai dans une avance gouvernementale par François Hollande, maintenant apparemment renaissant comme un prophète du centre droit cherchant à mener un parti de la gauche vers la « terre promise » du droit « des affaires amicales».
Mais pour moi, c’est révélateur que Cambadélis soit n’essayer pas réconcilier les fractures dans le parti. Il veut simplement que la discorde s’arrête. Mais comme nous avons vu récemment à La Rochelle, il y a beaucoup dans le parti dont la pensée diffère tout à fait et est en grande partie antagonique aux idées de Hollande et, plus particulièrement, les idées politiques de Manuel Valls. Cambadélis dit-il qu’il est sans importance si la politique soutenue par Aubry ou le boniment de droite de Valls devaient régner en maître absolu dans le parti? Mais non, la discorde dans le parti peut être résolue seulement par un choix clair de la voie à suivre.
C’est le défaut en chef de l’appel de l’unité par Cambadélis. Une réclamation de l’unité qui ne décrit aussi pas les gens et les principes autour d’esquels la gauche devrait s’unir est creuse et vide de sens. Pour emprunter les paroles de Art Goldhammer, l’unité pour l’unité est seulement possible quand aucun choix difficile n’est exigé. Ce n’est pas la situation qui confronte le PS aujourd’hui.
Le PS est dans le gouvernement et la maxime de la Pierre Mendés France s’applique avec la force brutale. Gouverner, C’est Choisir. Mais également, je dirais tous aussi que voter, c’est choisir. Autrement dit, le PS devrait-il être un parti de centre droit ou de centre gauche? Cambadélis ne reconnaît même pas le débat, mais, sûrement, il est au coeur de la discorde qu’il condamne.
Je ne veux pas choisir Cambadélis pour la critique injustement ou réduire un homme fortement respecté de gauche à une caricature mais je suis stupéfié qu’il semble stupéfié que les électeurs qui l’ont élu pourraient, de manière choquante, se soucier de ce que leur gouvernement fait. Il semble étonné que les électeurs ont des croyances politiques à eux qu’ils espèrent seront avancés en votant pour les candidats du parti qui reflète le mieux leurs croyances.
Il semble qu’aujourd’hui seulement les électeurs ont des buts de croyances politiques qu’ils cherchent à réaliser ou des croyances sur lesquelles ils sont préparés pour agir. Je pense que c’est la supposition que les croyances politiques sont importantes qui sépare les électeurs – qui sont des partisans à cause de leurs croyances – de la classe politique dont les préoccupations principales semblent être de garder les petits bénéfices de bureau comme des gardes du corps, de bonnes automobiles et l’entrée à nouveau Versailles. Néanmoins, c’est cet échec de reconnaître que les choix politiques et des politiques comptent authentiquement pour la plupart des électeurs qui ouvrent peut-être une fenêtre dans l’âme des classes politiques et exposent un vide qui est au coeur de ce qui ne va pas avec la France aujourd’hui.
Ainsi, l’erreur de Cambadélis est son échec à reconnaître que l’idéologie est la cause première de la discorde dans le PS. Hollande évidemment souhaite repositionner le PS comme un parti du centre droit, avec un héritier présomptif dans Valls qui essayera de le déplacer même plus à droite quand son temps vient. Est-ce vraiment surprenant que la plupart des électeurs du PS-qui soient dans un spectre idéologique qui s’étend du centre gauche au gauche – veulent se rallier autour de Hollande et Valls?
Réaffirmer, ce qui manque à la réclamation de l’unité de Cambadélis est n’importe quelle reconnaissance de la notion que la matière d’idées, que les gens peuvent tenir des croyances politiques véritables que le Parti socialiste signifie certaines idées importantes et principes. Depuis, vraisemblablement, la plupart des électeurs de PS sont confortablement dans ce centre gauche pour laisser le spectre, n’est pas cela probablement qu’ils n’auraient besoin d’aucune forte envie pour venir en aide à un gouvernement qui cherchait à mettre en oeuvre une philosophie politique dans laquelle ils croient? Pourtant ils ne se rallient pas pour supporter le gouvernement de Hollande; au contraire, beaucoup sont dans la révolte de plus en plus ouverte contre cela et justement ainsi.
Pour se répéter, cette centralité de croyances politiques semble être le point critique qui manque à Cambadélis. Les électeurs du PS et beaucoup de leaders de parti ne peuvent pas s’unir autour de Hollande parce que ses croyances et ses actions sont anathèmes pour eux. La gauche ne veut pas lutter et se sacrifier pour mettre en oeuvre l’ordre du jour du droit. Unifier le parti n’exigera rien moins que la nouvelle direction qui a le support de l’adhésion et une promesse de mettre en oeuvre un nouveau manifeste pour « un socialisme du possible ».