L’Occident a le pouvoir d’imposer des sanctions économiques dévastatrices sur l’invasion de la Crimée. Mais il faut d’abord surmonter sa propre cupidité et la corruption de le faire.

23 février 2014, Londres, Royaume-Uni. Ukrainiens et les partisans de la liberté et de la démocratie pour l'Ukraine protestent à Whitehall pour le gouvernement britannique pour geler les actifs de l'élite ukrainienne qui vivent ici, à Londres et à retenir les héros morts place de l'Indépendance à Kiev. © Ruth Whitworth /Demotix/Corbis
23 février 2014, Londres, Royaume-Uni. Ukrainiens et les partisans de la liberté et de la démocratie pour l’Ukraine protestent à Whitehall pour le gouvernement britannique pour geler les actifs de l’élite ukrainienne qui vivent ici, à Londres et à retenir les héros morts place de l’Indépendance à Kiev. © Ruth Whitworth /Demotix/Corbis

Il y a beaucoup de gens qui disent que l’Occident n’a pas d’influence sur la Russie. Ce n’est pas vraiment vrai. Les sanctions économiques sont une arme puissante pour l’Occident dans l’impasse de la Crimée, si nous avons la volonté de les utiliser. En effet, c’est l’une des rares situations dans lesquelles des sanctions bien ciblées peuvent imposer des conséquences dévastatrices. Débord, il nous faudrait la volonté nationale de surmonter l’opposition des banquiers corrompus et nos propres oligarques en herbe.

Pour commencer, pourquoi les sanctions contre les oligarques seront efficace? C’est simple. Les oligarques savent qu’ils ne peuvent pas garder leur richesse ou leur famille en Russie. La seule grande vérité dans un État mafieux comme la Russie est que la richesse est éphémère. Tout le monde et tout est toujours vulnérable dans un état de nature où un homme peut garder que ce qu’il peut défendre personnellement. Les oligarques savent que c’est la façon dont ils ont fait leur argent, ils ont pillé le fisc public et impitoyablement pillé le faible. C’est aussi pourquoi les oligarques gardent leurs familles en sécurité et leur richesse en garage dans l’Ouest.

La perspective d’être obligé de défendre leur argent et les familles à l’intérieur de l’état de la mafia russe leur fait figer le sang. Si l’Occident expulsait tous les Russes et interdisait à leurs enfants d’être éduqués en Occident, saisissait les comptes bancaires et l’immobilier d’oligarques russes et interdisait l’ appropriation par les Russes des actions, obligations, comptes bancaires et de la terre tandis que la Crimée est occupée, les sanctions seraient véritablement dévastatrices.

Comment commencer? C’est également très simple . Les banquiers et les élites de l’UE gagnent avec les gangsters russes . Dans un excellent article dans le magazine de l’opinion américaine, The New Republic, Oliver Bullough décrit les nombreuses manières dont les élites russes ont utilisé leur grande richesse de l’Europe corrompue et la Grande-Bretagne en particulier . Comme le fait remarquer Bullough : «Les riches Russes vivent partout l’Europe–la France, l’Espagne , l’Italie, Chypre et ils dépensent beaucoup d’argent . Si l’Europe veut punir Poutine, elle doit convaincre ses citoyens de renoncer à cet argent» (traduction par Google Translate).

La mesure dans laquelle la politique britannique a été l’esclave de l’intérêt de la Cité de Londres a été rendue explicite par le gouvernement Cameron au cours des négociations sur la réglementation large bancaire de l’UE . La même volonté de principes moraux subordonnés est exposée dans la crise actuelle en Ukraine . Un document secret a été divulgué à son insu par un haut fonctionnaire du gouvernement lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale personnellement convoquée par Cameron. Le document dit que la Grande-Bretagne «ne devrait pas soutenir , pour l’instant, des sanctions commerciales…ou fermer le centre financier de Londres pour de Russes» (Traduction de l’anglais par moi) .

Alors maintenant vous savez le véritable cœur sans pitié des méchants Conservateurs qui sont toujours prêts pour le shilling, et les oligarques russes ont beaucoup de shillings.

Andrew Mitchell est le plus grand con en Angleterre. Sans doute !

Pourquoi dis-je cela? Eh bien, c’est simple. Andrew Mitchell est un haut membre du Parti conservateur britannique. Hier, M. Mitchell  a quitté le 10 Downing Street et il voulait pousser son vélo à travers la porte réservée aux voitures. La police qui gardait la résidence du premier ministre ne voulaient pas le laisser afin qu’il réponde en leur disant ce qui se traduit à  pu près « vous feriez mieux d’apprendre votre putain de place. Vous n’êtes pas en charge de cette putain de gouvernement.   Vous êtes des cons de la    plèbes !»

(Bien entendu, il a parlé aux policiers en anglais, ce que j’ai essayé de mon mieux pour traduire en mots dont je n’étais pas enseigné à l’Alliance française de Los Angeles, je peux vous assurer. Il y a ses mots, en anglais, à partir du rapport de police officiel: « Best you learn your fucking place. You don’t run this fucking government. You’re fucking plebs. »)

L’affaire parle de tout tout ce qui est nécessaire de savoir à propos du Parti conservateur aujourd’hui en Angleterre. Ils sont les héritiers moyens et méchants de Margaret Thatcher. Ils détestent les pauvres. Ils détestent la classe moyenne. Ils détestent les ouvriers. Aucun conservateur ne se soucie de la souffrance des autres et n’a le sentiment que leur privilège met au-dessus tous les autres qui comme nous le voyons, qu’ils considèrent comme «plèbe» ou paysans.  Ainsi, dans son cœur, il pense que des agents de police comme «plèbes», et il ne craint pas de les appeler face à face! Quel crétin!

Andrew Mitchell est le vrai visage du Parti conservateur britannique. Lorsque vous choisissez les conservateurs dont vous obtenez un gouvernement de connards riches qui écrasent l’économie. Que ce soit une leçon pour les Anglais ! En effet, que ce soit une leçon pour tous ceux qui envisageraient de voter pour un parti conservateur! Voyez ce que vous obtenez!

MIS À JOUR (19.10.2012)   

Bonnes nouvelles ! Le grand con est révolu. Le premier ministre David Cameron l’a jeté sous un bus (seulement au sens figuré, je regrette de le dire. Prouvant encore une fois qu’il n’y a pas de justice et il n’y a pas de Dieu).